Caius Julius naquit le 13 juillet de l’an 101 av. J.-C. dans un quartier pauvre de Rome. La gens (famille) Julia prétendait descendre de la déesse Vénus, elle-même fille de Jupiter, qui était la mère du prince Troyen Énée. Julius Caius reçut le surnom de Caesar. On suppose que cela vient d’un de ses ancêtres qui aurait tué un éléphant, ce qui se dit caesar en langue carthaginoise. Lorsqu’il accéda au pouvoir, il fit frapper des pièces de monnaie avec son nom et une représentation d’un éléphant (paragraphe rédigé par Annabelle et Solenne).
À seize ans, Jules César était déjà ambitieux : il déclarait qu’il préférait être le premier dans un misérable village que le second à Rome.
Jules César rêvait d’une carrière, mais il fallait beaucoup d’argent, de ruse et de relations. Les conquêtes de Rome ont permis d’enrichir les patriciens au pouvoir. À l’opposé, les paysans sont éloignés de leurs campagnes et endettés. De nombreux réfugiés arrivent à Rome, ils rallient Jules César dans le parti politique des populares. En 73 avant J.-C., 100 000 esclaves emmenés par Spartacus se révoltent dans le sud de l’Italie et résistent pendant plus de deux ans aux Romains. Le Sénat doit faire appel aux généraux Crassus et Pompée pour rétablir l’ordre et faire crucifier 6000 esclaves. César quant à lui devra attendre son heure et être patient. (paragraphe rédigé par Yona et Maëlys).
Jules César commence sa carrière politique à 31 ans en étant élu questeur : le questeur est chargé de faire les comptes de l’État, mais ce n’est pas à son goût. En 65 avant J.-C., il est élu édile (maire de la ville), chargé d’organiser les fêtes à Rome. Il gagne ainsi les faveurs du peuple. Pour faire ces dépenses, il emprunte de l’argent à l’homme le plus riche (Crassus) et courtise sa femme (paragraphe rédigé par Clara et Mailys).
César avait quarante ans et n’avait encore rien accompli. Il proposa à Pompée, un général prestigieux, de former une alliance avec le riche Crassus : ce pouvoir reposant sur trois hommes s’appelle un triumvirat. César devint consul grâce à Pompée et, en échange, il lui accorda son unique fille en mariage. Il passa des mesures au Sénat qui n’avait pas été prises auparavant (paragraphe rédigé par Lisa et Clémence).
Il manquait à César la gloire militaire. Pour l’acquérir, il se fit nommer gouverneur de la Gaule cisalpine (Italie du nord) et de la Gaule narbonnaise (midi de la France). Malgré la résistance du chef gaulois Vercingétorix, César conquit la Gaule en 52 avant J.-C.. Avec cette conquête, il gagna l’argent nécessaire pour rembourser ses dettes et il put se permettre d’offrir de somptueuses récompenses à ses soldats pour qu’ils lui restent fidèles. Il conçut une habile propagande en rédigeant ses Commentaires sur la Guerre des Gaules (paragraphe rédigé par Lilian et Arthur).
Crassus meurt, laissant César et Pompée face-à-face. La République est menacée par le désordre social et le Sénat se tourne alors vers Pompée qui aspire à devenir dictateur. En 49 avant J.-C., César refuse de licencier son armée avant de rentrer à Rome. Il rassemble ses troupes devant le fleuve Rubicon qui sert de frontière entre l’Italie et la Gaule. Si César franchit le Rubicon, il commettra alors une provocation à l’égard du Sénat romain. César dit alors : « Alea jacta est » c’est-à-dire « Les dés sont jetés » (paragraphe rédigé par Mathieu et Maxime).
La guerre civile oppose alors les partisans de Pompée et ceux de César pendant quatre ans. Pompée a une grande armée financée par le Sénat et César a le soutien du peuple. Pompée veut rassembler ses soldats en Grèce et César se dirige alors vers l’est pour l’affronter : c’est la grande bataille de Pharsale en 48 avant J.-C.. Même si l’armée de César était inférieure en nombre, elle vainquit celle de Pompée qui s’enfuit en Égypte.
Le général Pompée fut assassiné en Égypte. César fut dévasté lorsque des Égyptiens lui ramenèrent la dépouille de Pompée. Tombé sous le charme de Cléopâtre, César resta neuf mois en Égypte. Cette dernière envisageait d’unir leurs empires en l’épousant. De cet amour, un fils serait né : Ptolémée César, surnommé Césarion.
Au retour de César à Rome vers 46 avant J.-C., le Sénat lui donna alors tous les pouvoirs : il est imperator, c’est-à-dire général en chef des armées et ensuite il est nommé dictateur à vie. Il contrôlait toute la vie politique de Rome, ce qui lui donnait l’honneur de porter le costume du triomphe et la couronne de laurier en permanence.
César distribua des terres à ses anciens soldats devenus colons qui donnèrent ainsi un nouvel essor à l’agriculture. Il attribua son nom au mois de juillet dans le nouveau calendrier julien.
César a le désir de plaire au peuple Romain, mais il ne mesure pas la haine des aristocrates. Dirigés par Brutus, son fils adoptif, une soixantaine d’hommes se séparent pour l’assassiner ! Le matin des ides de mars de l’an 44 avant J.-C., son épouse Calpurnia le conjure de ne pas se rendre au Sénat. Le dictateur se rend pourtant à la réunion : il fut assassiné de vingt-trois coups de poignards en déclarant *« Tu quoque, mi fili ! » c’est-à-dire « Toi aussi, mon fils ! » (paragraphe rédigé par Louise et Lelyan).